Plan de refinancement agricole Un plan de soutien « en faveur de l'agro-business » selon le Modef
Pour le Modef, avec les mesures annoncées hier par Manuel Valls, « le gouvernement s'incline encore une nouvelle fois face aux demandes de M. Beulin avec sa vision ultra-libérale ».
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Le Modef prend acte dans un communiqué des mesures « annoncées en faveur des petits exploitants en difficulté et aux grosses exploitations détenues par des businessmen de l'agriculture » et revient sur ce qu'il leur reproche. Le fonds de garantie public ? « Le Modef exige qu'[il] soit plafonné à 52 ha par unité de travail humain, correspondant à la superficie moyenne des exploitations ». Le syndicat « regrette que la surprime des 52 premiers hectares ne soit pas portée à 20 % en 2017. Cette hausse était vitale pour le maintien des exploitants familiaux et surtout des éleveurs ».
Le syndicat qualifie de « mesurettes » la prise en charge par l'Etat du coût de la garantie pour les agriculteurs en difficulté, la prolongation de l'année blanche et l'aide à la réduction laitière. Il revendique « que toutes les régions de France puissent bénéficier d'un dégrèvement d'office de la taxe sur le foncier non-bâti », estimant que la Nouvelle Aquitaine, l'Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes, pourtant touchées par les intempéries de juin ont été « oubliées par la FNSEA», appelant le gouvernement à ne pas faire « la même erreur ».
« Le maintien des exploitations familiales et l’installation de jeunes doivent être un défi majeur au gouvernement au lieu de réfléchir à la reconversion professionnelle des agriculteurs. » En conséquence, le Modef demande une aide à la transmission au lieu d'une aide à la reconversion, rappelant qu'en 10 ans, « le nombre d'installations a chuté de 26 % et l'agriculture française a perdu 127 400 exploitations ».
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